• Les années défilent devant nos yeux aussi vite que les nuages les soirs d'orage... Me voilà à réécrire de nouveau sur ce blog. Presque quatre années sont passées. Je ne sais pas pourquoi spécialement ce soir mais j'ai eu envie de rouvrir cette page internet, cette page de ma vie, ce blog qui recèle tant de souvenirs. Je ne sais pas encore si je vais être capable d'entretenir de nouveau cet espace que j'ai abandonné il y a quelques années; je n'ai plus les mêmes intentions qu'à l'époque mais ce soir ça me fait beaucoup de bien de poser quelques mots sur ce clavier. Un refuge, c'est certainement cela dont j'ai besoin ces temps ci. Et lorsqu'on est seule, écrire est un exutoire... J'arrête là/


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  • 24h extraordinaires .

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  • J'ai attrappé un coup de soleil,
    Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
    J'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle
    Si c'est un rêve, t'es super belle
    J'dors plus la nuit, j'fais des voyages
    Sur des bateaux qui font naufrages
    J'te vois toute nue sur du satin
    Et j'en dors plus, viens m'voir demain

    Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
    Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
    Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
    Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis.

    J'mets tes photos dans mes chansons
    Et des voiliers dans ma maison
    J'voulais m'tirer, mais j'me tire plus
    J'vis à l'envers, j'aime plus ma rue,
    J'avais cent ans, j'me r'connais plus
    J'aime plus les gens depuis qu'j't'ai vue
    J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
    Me faire voler, me faire je t'aime.

    Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide
    J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide
    J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine
    J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel
    Je m'jette à l'eau des pluies d'été
    J'fais du bateau dans mon quartier
    Il fait très beau, on peut ramer
    La mer est calme, on peut s'tirer

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  • Juste pour que tu n'oublis pas à quel point je peux t'aimer, te chérir, t'agacer, te réjouir, t'enivrer, tout te donner...Ton Lù.

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  • Un bébé encadré sur une étagère, un souvenir de vacances, un anniversaire. Une fille qui sourit coincée dans un sous-verre, un cadre fantaisie, un bord de mer, et personne ne bouge dans la tribu des yeux rouges, tous différents, les mêmes photos pourtant



    ... Les grands derrière, les p'tits devant.



    Quelques photos de couple exposées comme des preuves, des photos de groupe, des amis qu'on punaise. On vérifie d'ailleurs l'air de rien chez les autres, qu'on fait partie des leurs, qu'a côté de leurs têtes y'a la nôtre. Sur la cheminée du salon des grands-parents, le casting tout entier de tous les p'tits enfants



    ... Les grands derrière, les p'tits devant.



    Les albums familiaux sont les manuels d'histoire, qu'on regarde jamais, qu'on réserve au placard. Quand il était jeune, quand t'étais petit, quand elle était enceinte, quand ils étaient en vie. Portraits de fin d'année des gosses trop bien peignés, on dirait vraiment qu'ils ont mangé du ciment



    ... Les grands derrière, les p'tits devant.



    La photo censurée, elle s'y trouvait pas belle, aussitôt développée, direct à la poubelle. Mignonne en paréo au retour de la plage, elle enlèvera pas le haut, c'est dommage. Le portrait qui fait rire du permis de conduire, celui qui fait peur, qu'est-ce que c'est qu'cette coiffure ? Qu'elles soient en couleur ou bien en noir et blanc, on fait tous, quelle horreur ! les mêmes photos tout l'temps



    ... Les grands derrière, les p'tits devant.



    Qu'est-ce qui nous pousse au fond à refaire à la chaîne, tous les mêmes photos qu'on a vu par centaines,



    des photos de monuments qui sont jamais très belles, mais c'est nous qui l'a fait c'est pas la carte postale. Les photos de voyage à l'autre bout de la terre, les mêmes paysages, des mêmes belvédères . Nous sur un chameau, nous au ski en hiver, re-nous sur un bateau, et les épices du souk du Caire. Re-re-nous à Pâques, y'a deux ans déjà, re-re-re-nous à la Toussaint à côté d'Etretat . C'est vrai qu'on voit pas bien, que la photo est mauvaise, mais par la salle de bain je te jure on devinait les falaises ! Et ces photos souvenirs qu'on stocke acharnés pour pas qu'on puisse nous dire qu'on a pas profité. Rangées dans un tiroir celles qu'on veut plus voir et classées dans des livres des photos d'archives. J'ai encore jamais vu et ça chez personne, sa copine toute nue au dessus du téléphone, la photo d' son patron dans aucun salon, mais des vues de bords de mer, ah ça putain on sait l' faire ! Qu'on les range en vrac, qu'on les colle au mur, au fond d'un portefeuille ou dans un disque dur. Au fin fond de la Creuse, à Paris 16ème, on prend les mêmes poses, nos photos sont les mêmes. Qu'on soit le frère, la soeur, les parents, la tante, toujours les mêmes photos, mates ou brillantes. Des images inutiles sur toutes les vieilles pierres, le Mont-Saint-Michel, et les épices du souk du Caire...

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