Dimanche - 00:14 Journée morose, une de ces journées qui n'ont rien changé dans mon existence, si, enfin j'ai compris la signifaction d'une 'limite en l'infinie'.
La chaleur du foyer, une lumière tamisée, une couette, un dvd, un chocolat chaud, quelques bougies; j'aime la nuit, j'aime être éveillée quand la vie est endormie. DapHné chante encore, je rêve. De lui. Son absence me hante, son être me semble un besoin vital. Il y a un ans, jours pour jours, il revenait de Nantes, il m'appelait, il était dans le train, il aurait voulu être près de moi. Je déteste ces regrets, non, loin d'être des regrets, je dirais plutot des remords. Pourquoi tant de mal ? Qu'est ce que cela signifie, l'absence d'un être aimé peut provoquer énormement de souffrance mentale, mais quand ce mal devient physique, le manque de l'autre devient insupportable. Serait ce les mêmes symptômes qu'une dépendance physique à certaines drogues ? Certainement. Dans ce cas, l'amour est une drogue dure. Eternelle optimiste, je ne cesse d'espèrer, il n'y a pas d'hasard, il n'y a que des rendez vous. Alors je continue à vivre, à sourir, dans le seul espoir de réentendre le timbre de sa voix, de resentir la chaleur de son corps, de revoir son sourire exalté, de replonger dans son regard noir bleuté...00:36 - DapHné chante encore. On s'amusera à tamiser nos nuits, tu sais quoi, on chantera sous la pluie...On s'amusera à tamiser nos nuits, c'est si beau London, quand on s'abandonne...