-
[ Pensées d'enfance qui resurgissent...Souvenirs avec My...Adorable sensation de sereinité et de douceur, ces trois petites notes de musique qui sans crier gare vous reviennent en mémoire ]
Trois petites notes de musique
Ont plié boutique
Au creux du souvenir
C'en est fini de leur tapage
Elles tournent la page
Et vont s'endormir
Mais un jour sans crier gare
Elles vous reviennent en mémoire
Toi, tu voulais oublier
Un p'tit air galvaudé
Dans les rues de l'été
Toi, tu n'oublieras jamais
Une rue, un été
Une fille qui fredonnait
La, la, la, la, je vous aime
Chantait la rengaine
La, la, mon amour
Des paroles sans rien de sublime
Pourvu que la rime
Amène toujours
Une romance de vacances
Qui lancinante vous relance
Vrai, elle était si jolie
Si fraîche épanouie
Et tu ne l'as pas cueillie
Vrai, pour son premier frisson
Elle t'offrait une chanson
A prendre à l'unisson
La, la, la, la, tout rêve
Rime avec s'achève
Le tien n'rime à rien
Fini avant qu'il commence
Le temps d'une danse
L'espace d'un refrain
Trois petites notes de musique
Qui vous font la nique
Du fond des souvenirs
Lèvent un cruel rideau de scène
Sur mille et une peines
Qui n'veulent pas mourir
2 commentaires -
Les membres d'Indochine, avec à leur tête Nicola Sirkis furent parmis nous, vendredi 13 octobre, pour inaugurer leur nouvelle tournée * Alice & June * au Zénith d'Auvergne. Après leur retour en 2002 sur la scène française avec Paradize, et aujourd'hui avec Alice & June, le symbol Sirkis ne vieillit pas. Plus androgyne que jamais, les membres d'Indo ont rendu un dernier hommage à Pierre-Yves Denizot, producteur et directeur d'Arachnée Concerts décedé quelques jours auparavant.
Les Indoboys nous ont inités à un conte novateur, complètement décalé : fini les merveilles, l'histoire est profondement mélancolique, "violemment romantique, joyeusement pornographique" -dicsit Nicola - Avec une cacophonie de tic-tac d'horloges détraquées, nous savons que nous allons être projetté dans le pays des cauchemards. Inspiré d'Alice aux pays des merveilles, la conception visuelle de ce live fut irréprochable, retraçant l'univers obsèdant de deux jeunes filles atteintes d'un profond malaise. Les Indoboys nous ont livré un show tantôt mélancolique, tantôt acidulé mais incontestablement remarquable. Alternant titres puissants et ballades intimistes, cette richesse de création musicale a hypnotisé les milliers de spectateurs présents à cette occasion.
La délectation de ces quelques heures en compagnie de nos Indoboys, mythe musical de ces vingt dernières années, n'aura pu laisser personne de marbre. Le public aime, et il le montre; l'atmosphère de la salle est à son paroxysme, la légende Indo n'est pas prête de s'évanouir...
Lù.
Critique publiée sur Night Fever: http://www.nightfever63.com/n63show.php?link=news&id=909
1 commentaire -
-
Idem, Mad Professor, Improvisators Dub furent les acteurs de cette 6e Nuit du Dub, qui garda éveillée notre insatiable Coopérative de Mai, vendredi 29 septembre de 21h à 4h. Cette programmation éclétique réunissa sur la même scène le son organique d'Idem, l'urbanisme musical de Mad Professor et l'énergie désinvolte d'Improvisators Dub .
La puissance brutale du trio guitare, basse, batterie d'Idem nous envoûta dans une bulle apocalyptique, à l'ambiance de fin du monde. La dimension visuelle fut indissociable de la dimension musicale, rien n`est donc laissé au hasard, jusqu`aux éclairages, savamment étudiés pour créer une impression constante de pénombre comateuse de laquelle s`échappèrent les musiciens à l`occasion de flashes sporadiques. Ce live,émotionnellement jouissif, donna le ton pour l'ouverture de cette remarquable Nuit du Dub'.
Puis vient le moment où Neal Fraser alias Mad Professor s'empara de la scène de la Coopé. Chef de file du dub anglais depuis les années 80, ce guyannais d'origine, petit génie des manipulations éclectroniques, mit la salle en ébullition dès son entrée sur scène. Un show d'une véritable performance sonore, du reggae, du dub, une pointe de drum'n bass, agrémenté de samples tout droit sortis de Browklyn s'entremêlèrent pour créer une atmosphère déroutante .
Tête d'affiche de la soirée, pionners de la scène dub française, et parrains incontestés de celle-ci, Improvisators Dub nous livrèrent un live envoutant au possible, toujours très roots, chaleureux et syncopés, à l'improvisation débordante. Laissant libre cours à leur maîtrise du style, Improvisators Dub parsemèrent cette soirée d'une solide rythmique steppa et de sons ethniques qui nous transportèrent au coeur d'un monde intemporel
Une soirée musicalement ressourçante, bref, un concentré de bonheur pour débuter cet automne...
Lù.
* Chronique publiée sur Night Fever * http://www.nightfever63.com/n63show.php?link=news&id=897
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires